La mairie de Couflens nous a fait part du communiqué suivant accompagné d'une lettre ouverte à Mme la Préfète de l'Ariège :
À l’approche de l’ouverture de la nouvelle saison de pêche, il nous semble en effet important, que les services de l’État apportent des réponses suite à l’étude
halieutique qu’a effectuée la Fédération de Pêche de l’Ariège en 2017, étude qui a révélé deux points importants :
1) une présence, certes à un taux en dessous des normes en vigueur, de PCB dans la chair des truites. Or nous avons eu depuis, la confirmation que ce PCB ne
provient pas des transformateurs encore présents dans la mine de Salau. Il nous semble qu’il est de la responsabilité de l’État, dont les services sont garants de la qualité des eaux, de faire la
lumière sur ce « problème », et de trouver quelle est la « source » du PCB qui contamine, aujourd’hui, les truites. Une seule chose est sûre : il n’y a pas de
PCB à l’état naturel dans l’environnement de Salau !
2) une absence de vie piscicole dans une partie du Cougnets : la Fédération de pêche de l’Ariège indique dans son étude que cela pourrait être dû à
un acte de malveillance. Or aucune enquête n’a été diligentée pour élucider cet état de fait, aucune explication n’a été donnée pour expliquer cette
absence de vie piscicole située dans la portion du Ruisseau de Cougnets qui passe au dessous des stériles de l’ancienne exploitation.
Il faut que les services de l’État apportent, au plus vite, des réponses, claires, précises et scientifiques à ces questions.
Cette lettre
ouverte intervient après plusieurs questions qui ont été soumises à madame la Préfète
depuis la dernière CLICS (commission locale d’information de concertation et de suivi) - le 27 novembre 2018 . En effet cette réunion, dont le compte rendu n’a toujours pas été publié, à suscité
des questions sur :
1) La définition du périmètre minier, aujourd’hui à géométrie variable en fonction des intérêts de la Préfecture et du titulaire de Permis de Recherche - lettre à
Mme la Préfète le 4 décembre 2018 - qui n’a pas reçu à ce jour de réponse !
2) La demande d’une note de synthèse sur tout les aspects de la gestion après mine. Cette note devrait, dans un soucis de transparence, reprendre tous les aspects
de la gestion « après mine » suite aux interventions du DPSM - service de l’État chargé de cette gestion et dont les rapports demeurent, malgré l’insistance de nos demandes,
confidentiels ! Mail le 12 décembre 2018 à Mme la Préfète - qui n’a pas reçu à ce jour de réponse !
3) La demande d’explication sur l’utilisation et l’exploitation de certains documents fournis par Variscan qui ont été retirés depuis et la demande d’étude du taux
de radioactivité à l’intérieur et à l’extérieur de l’ancienne mine par le DPSM. Mail le 17 décembre 2018 à Mme la Préfète - qui n’a pas reçu à ce jour de réponse !
Les points exposés ici qui sont destinés à montrer que ni la Préfecture, ni ses services, ni l’État en général ne sont
transparents. Ils n’accordent, semble-t-il, aucun intérêt aux questions légitimes que peuvent se poser les citoyens concernés par les situations et les problèmes qu’ils
engendrent, et ce, quelques soient les problèmes : santé publique, pollutions,…