Après la saisine du Conseil d'État par le Ministre des Finances, la Cour Administrative d'Appel de Bordeaux a confirmer,
le 20 février 2024, pour la troisième fois,
L'annulation du PERM de Couflens
en rejetant le recours du Ministre des Finances.
Le communiqué de presse est ici. - L'intégralité du délibéré est en téléchargement en fin de cette page.
Mais Ministre des Finances saisit à nouveau le Conseil d'État, en avril 2024, pour tenter de faire invalider cette décision...
Lire le tract diffusé ici.
L'historique et l'actualité du PERM de Couflens
Pour avoir une vision rapide et globale du PERM de Couflens,
Recherches minières à Salau :
ce qui pose problème
L'amiante, présente à Salau, mentionnée dès le 19ème siècle, est décrite précisément depuis le milieu des années 80 : il s’agit d’amphiboles, principalement d’actinolite et de trémolite que l’on retrouve, soit sous forme fibreuse, soit plus généralement incluses dans les roches proches du minerai de tungstène.
L’amiante présente à Salau il y a 30 ans, est toujours présente aujourd’hui !
La recherche de l’or, qui est un des éléments, plus ou moins caché du PERM de Couflens, pose des problèmes environnementaux : en effet l’exploitation de l’or implique l’utilisation d’une grande quantité d’eau et toujours, à un moment donné, l’utilisation de cyanure.
Le financement de ce PERM fait appel uniquement à des fonds « non traditionnels » apportés par une société (Juniper Capital Partner Limited) domiciliée dans un paradis fiscal : les Îles Vierges Britanniques.
La protection et la sauvegarde d’un cadre et d’un style de vie. Après la fermeture de la mine en 1986, il ne restait à Salau qu’une dizaine d’habitants. La commune a été repeuplée, depuis, par des personnes qui y vivent et y travaillent : parfois sur place, parfois loin de leur domicile. Elles ont choisi un cadre de vie avec un environnement protégé, et pour l’instant préservé ainsi qu’un style de vie qui leur convient. Elles ont eu connaissance de l’importance des pollutions laissées par l’ancienne exploitation que récemment : celles-ci ont été mises en évidence par la publication des travaux de Géodéris en mai 2016, trente ans après la fermeture de la mine.
Les pollutions passées qui ont été mises au jour et quantifiées récemment n’ont pas encore été traitées malgré les nombreuses demandes de la commune de Couflens. Il n’est pas prévu qu’elles le soient dans un avenir proche. Les recherches, si elles ont lieu, vont donc s’effectuer dans un environnement pollué - arsenic, amiante, bismuth, cadmium, zinc, hydrocarbures etc… et cela pratiquement aux sources du Salat. Les populations habitant le bassin versant du Salat ne sont pas à l’abri d’une pollution massive du cours d’eau !
La France a mauvaise mine
Des villageois ont réussi à faire capoter un projet de réouverture d’une mine de Tungstène dans les Pyrénées françaises. Soulagement face à la menace environnementale.
Signez la pétition
Mittersill une mine verte ?
Mittersill : Est-ce, que lors du voyage organisé par Apollo Minérals à l'intention de nos élus couseranais, la visite des bassins qui recueillent les déchets pollués de la mine étaient prévue ?
Ces déchets sont stockés dans la vallée du Salzach à 10 Kms du site minier. Pour une éventuelle reprise de l'activité à Salau, peut-on envisager que de tels bassins soient installés dans la plaine d'Oust ?
Dimensions des bassins environ 500m x200m et 300mx200m, hauteur plusieurs dizaine de mètres.
Cliquez sur les images pour agrandir - Image © google maps et apple maps
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